
Riace, village de Calabre déserté par ses habitants partis vers le Nord de l’Italie, renaît avec un projet d’accueil de migrants : les maisons en ruine sont restaurées, l’école rouvre, les petits commerces réapparaissent. Malgré la mafia et la pauvreté, les habitants, originaires d’ici ou d’ailleurs, y vivent en paix. Une utopie à l’échelle locale, singulière, pragmatique et imparfaite mais profondément humaniste.
Rencontre avec le réalisateur
Comment renouveler les regards sur la tragédie des migrants, émoussés par la surabondance des chiffres et des images télévisées, qui n’éveillent souvent qu’indifférence polie et indignation éphémère ? Ce cycle de films aux narrations fortes et singulières interpelle, et suscite une prise de conscience émotionnelle en ramenant l’humain là où il est nié.